C’est la dernière « grande » étape. Je me rapproche de l’ultime étape.

Départ vers 9H, un « au revoir » à la famille avec le petit de 5 ans.

Très rapidement, je retrouve la Loire et Nantes. La traversée de Nantes malgré un itinéraire dévié tout est sans soucis, tout est bien indiqué. Et je connais cette entrée dans Nantes, ancienne entrée depuis Angers.
Malakoff, la gare, le stade, l’écluse de l’Erdre qui se jette à corps perdu dans la Loire. En parlant de se jeter à corps perdu, le fameux quai de la Fosse, là où naguère les bateaux marchands accostaient. Le Belem n’est pas ici. Les bâtiments (immeubles pas bateaux) de traviole, la joie des marchands de dictionnaires, faut bien caler les meubles. Et je sors de Nantes par Chantenay, un comble pour un diabétique. Le pont de Cheviré surgit devant moi. Impressionnant ! Je me sens tout petit. Je repense à Mandrake, une BD que je lisais quand j’étais gamin.

Je suis sur la rive droite, je dois rejoindre la rive gauche. Alors je choisis de traverser non pas à la nage, mon Tornado ne nage pas bien, mais par le bac de Indre. Les seuls bacs qui seront vraiment passés cette année. Et il arrive juste à quai. Et me voilà avec un autre cycliste, et quand deux cyclistes se rencontrent qu’est-ce qui se racontent ? des histoires de cyclistes. On arrive au pied de La Montagne. Donc on aura une forte côte à grimper.

Je passe par un village acheter de quoi me restaurer et de quoi boire. Il commence à faire très chaud. C’est ainsi, toujours en pédalant, que j’arrive au Pellerin, histoire de me rappeler St Jacques, même si là ils ont mis deux ailes comme les anges, et un mariage d’amis. Il y a un bar près du bac. Une boisson fraiche est bienvenue (Perrier pas Grimbergen).
Je reprends la route et m’arrête pour manger au canal de la Martinière. Très bel endroit calme et boisé.

Canal que je vais suivre jusqu’au terrain de camping du Migron à 3 km de Frossay. Je pensais aller à Paimboeuf mais vu la chaleur j’ai préféré arrêter là.

Canal que je vais suivre jusqu’au terrain de camping du Migron à 3 km de Frossay. Je pensais aller à Paimboeuf mais vu la chaleur j’ai préféré arrêter là.

Bien que l’accueil soit fermé à l’heure où j’arrive, je suis très bien accueilli par la gérante-propriétaire. Il fait une chaleur à faire cuire les œufs directement sur le sol. Un homme déjeune, c’est son mari. Et elle me servira une pression bien fraîche.

Le soir son mari qui est aussi le cuisinier me dit qu’il fera une paella pour ne pas être enfermé dans sa cuisine. Nous serons servis à l’extérieur dès 20h / 20h30 dans une super ambiance.

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