Debout vers 7h30, j’aurai mon petit-déjeuner vers 8h30, j’ai commandé une flûte hier soir.
Alors en attendant je range, plie et prépare le départ.

Après le café, le plein d’eau je pars dans la bonne direction, je rejoins le canal latéral à la Loire, il est tout près du camping.

Je double un couple qui me demande où je vais et très fièrement je réponds « à l’Atlantique ».

Et alors que je roule agréablement et déjà à bonne allure le long du canal, un grand boum derrière moi…. Je freine et constate que mon casque n’était pas sur ma tête mais sur le porte bagage donc maintenant sur le sol. Je le mets à la bonne place, le couple me double et en rigolant me dit « Vous n’êtes pas rendu ! » Je repars et tout va bien.

Le temps est agréable, je profite découvre ces premiers kilomètres. Je suis heureux de rouler. Arriverai-je jusqu’au bout ? Aujourd’hui 35 km sont prévus histoire de s’échauffer de ne pas en faire de trop. Et d’un tour de pédales à un autre j’arrive au pont canal, là où le canal croise l’Allier.
Ordre est donné aux cyclistes d’aller à pied. Le trottoir n’est pas large. Et évidemment arrivent devant moi deux cyclistes d’environ 50 ans qui sont sur le vélo ! Moi je continu, ils sont obligés de descendre de leur monture sinon ils vont finir dans le canal. Le spectacle de l’Allier est grandiose. Ici l’Allier va finir sa course, j’entends les dernières mesures de la Moldau quand la Ultava (Moldau) se jettent dans l’Elbe à Mělník.

Je laisse Cuffy sur ma gauche et j’arrive au Bec d’Allier, c’est la borne ZERO. Une pause pour dire Adieu à l’Allier née dans la Margeride. Et me voilà reparti sur les chemins à bicyclette.

J’arrive à Marseilles, non je ne suis pas parti vers le sud, il s’agit bien de Marseilles les Aubigny, j’y compte bien me restaurer, surtout qu’une pancarte indique tous commerces. Une boulangerie où j’achèterai un pâté basque, et une boucherie ouvertes. Tous les autres sont fermés ! Mais il me reste 4 ou 5 km pour finir mon étape. 3km après je quitte le parcours principal pour rejoindre le camping de Chabrolles, commune de Beffes. Je remarque un bar restaurant et j’arrive au camping vers 13h15. Un désert de campeur, juste une tente mais personne. Le camping , n’ouvrait que de 14 à 18 heures. J’ai attendu 14h en grignotant mon pâté basque.

A 14h l’employé du camping arrive, je m’inscris et nous faisons un tour du terrain. Très belle salle commune mais fermée, à cause du COVID, enfin parce qu’il faudrait qu’il la désinfecte après chaque campeur. Je rappelle que je suis seul ! un local pour ranger les vélos, fermés à cause du Covid, Tornado aurait pu attraper cette fichue maladie, elle est contagieuse entre vélo. Une prise de courant sur un mur.

Je me connecte au WIFI, les codes ne fonctionnent pas. Il est 14h30, je décide d’aller demander au gardien. ET non c’est fermé !

J’ai remis les sacoches en place, j’ai rempli les réserves d’eau et je suis parti. Le gardien doit encore me chercher !

Une voie spéciale pour les vélos mais un soleil de plomb. Je suis arrivé à la Charité sur Loire en suivant le canal. La Loire je l’ai retrouvée en arrivant à destination.
Des cyclistes m’ont indiqué le terrain de camping, j’y suis arrivé sans soucis vers 15h45.

J’avais fait plus de 51 km et même pas fatigué.
J’y retrouve la famille cycliste avec le chat toujours heureux.
Il y a aussi un kayakiste qui était à Nevers hier. Nous entamons un brin de conversation, mais il ne parle pas français ou très peu.

Le soir je dine à « La Goguette » une guinguette à 50 m du camping et avec musiciens. Bon c’est du « Métal » mais il y a une super ambiance.

Je m’endormirai plus tard bercé par cette musique.

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