20 km,et c’est comme Brest, il pleut sans cesse.

Enfin non, quand je pars vers 8h00, le temps est clair. Il fait juste froid. Très vite je retrouve des Pèlerins qui vont aussi à Fistera. Mon dos ? tout va bien. Le soleil se lève derrière nous, même en Espagne il se lève à l’est. Une derrière vue de Santiago.

Le Chemin serpente dans des sous bois. C’est très agréable et ce sera vrai sur tout le parcours. Mais, on est en Galice et d’un seul coup le ciel se couvre d’une couverture toute grise, une bonne grosse doudoune.

Vite les vêtements de pluie, la caméra au sec dans la mochilla. Et c’est la pluie et pas un semblant. Et ce sera comme ça, avec de courtes accalmies. 10 km c’est ce qu’il faut faire pour le premier bar. Il est le bienvenu. On peut s’y réchauffer. Je mange une tortilla qui me tortille le reste du parcours. Le moral n’est pas au beau fixe, je crois même faire une gastro. Je cherche un bus pour retourner à Santiago, mais comme les Galiciens ne comprennent pas l’espagnol, je continue.

Je suis trempé, mon anorak étanche à oublier qu’il devait être étanche. Je suis trempé. J’avance doucement surtout dans la belle grimpette.

C’est vraiment dommage, le paysage est magnifique. Zenphone donne des signes de fatigue, Benoît se met en grève. Zenphone finira par s’éteindre faute de batterie.

Et j’arrive quand même à Negreira. Je fais un lavage en machine et fait tout sécher dans la secadora. Quel plaisir d’avoir des vêtements secs !

Ensuite, je vais au supermercado acheter mon repas du soir pour manger avec les autres pèlerins. Au supermercado, je pars avec un chariot, celui de la Nana qui met en rayon. Je tiens à préciser que je n’avais pas pris de chariot. Elle n’arrive même pas à parler tellement elle se marre…

Le repas vers 19h et Le lit. Le lendemain j’ai plus de 30 km.