6 ou 7 km de ballade dans la ville.
C’est une grande ville, touristique donc très commerciale.
Je suis quand même aller voir le tonneau de St Jacques et le toucher, enfin sa représentation en métal tout doré, et c’est juste le haut. Une heure d’attente, on rentre dans la Cathédrale par l’arrière et on va embrasser ou non la représentation du Saint Homme. Ensuite on descend pour aller voir le reliquaire. Bien entendu les photos sont interdites et j’ai filmé. Le vigil de service, qui n’a pas compris que c’étaient grâce aux pèlerins qu’il avait un boulot et qui les traite comme des bestiaux, ce qui a le don de m’agacer, à commencé à m’ engueuler. Je lui ai fait remarquer que ce n’était pas un appareil photo mais une caméra, et j’avais ma carte de vidéaste. Il m’a laisse partir. Et me voilà à la messe de midi, je filme et ne me cache pas. Je suis dans l’aller centrale et il est venu et m’a vire de la Cathédrale. Pour une fois que j’allais à la messe !
Je suis sorti sur le parvis et le spectacle des émotions était là. Comme il a bien fait de me faire sortir.
Des pèlerins qui se retrouvaient, et j’en faisais partie, j’y ai retrouve mon ami Joseph le Coréen et sa copine chinoise, une connaissance hollandaise, Arthuro avec qui j’avais un peu marché…Il y avait une animation super et là j’avais le droit de filmer. Jamais on ne m’a fait de remarque.
La Chaleur Humaine du Chemin était là et pas dans la Cathédrale. Je veux aller déjeuner, mais je ne peux laisser ce parvis. Je ne suis pas le seul à pleurer d’émotions. *Combien de fois ai-je fait le tour !je vais manger un peu et reviens. Je retrouve debout sur des bottes de paille, le diplôme à la main entrain de se faire photographier Sylvie et Langis. Je leur refais une photo pour leur Facebook. Et on se sépare et se donne rdv pour 7h30 à la messe. Car je vais y retourné.
Je me pointe, sans mon béret, la caméra planquée dans mon petit sac, vers 18h15. La Cathédrale est déjà pleine. Je trouve une place debout mais ça ne plaît pas à mon dos qui réagit violemment. Toute les places sont prises, enfin il y a des gens qui n’hésitent pas à prendre deux places pour plus de confort. Et ils iront communier, je les ai vus. Et un homme s’en va, je saute immédiatement sur sa place. Ouf je suis assis et dans l’axe du botafumeiro.
La messe se passe, le civil surveille mais ne m’a pas vu. Et à la fin, au moment de l’encens, tous les smartphones sont de service. Tout le monde film, normal c’est le clou du spectacle.
C’est impressionnant.
Je dois reconnaître que la messe est agréable, une sœur chante adirablement bien et est accompagnée par les orgues.
Et moi à la fin, je ne suis pas bien, mal au dos, mal au ventre, je sors il pleut des cordes et il fait froid. Je rentre rapidement à mon albergue et ne mangerai qu’un yahourt avant d’aller au lit.
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