26 km, et quels kilomètres ! Que des beaux paysages dans la montragne. Grandioses !

Et voilà, il y a deux mois, je partais vers l’inconnue, aujourd’hui, je me sens chez moi.

Je discute, je parle un peu en anglais, à peine un peu plus en espagnol, en français je me débrouille assez bien, je le parle presque couramment. 😂.

Veré 7h30, je suis parti seul, mais toujours avec un ou une ou plusieurs pèlerins.

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Aujourd’hui le point principal était la Cruz de Ferro.

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Au pied de la Croix, un français, Gabriel, qui marche avec un ami allemand, deux prothèses de hanche et un problème à l’épaule. Il porte son sac.

tmp_29089-p_20161004_093716-240x4272110220799Gabriel fera cette photo pour moi, tandis que son ami essaye de réparer son portable avec mon couteau.

Ensuite on continue jusqu’à El Acebo où je ferai ma pause sandwich. La pause café ayant eu lieu à Foncébadon juste avant la Cruz de Ferro.

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El Acebo tel qu’il apparait dans la montagne. Au loin on voit Molinesca mais il reste 10 km. Et on a grimpé tout le long du parcours. On traverse la montagne et par le col pas par tunnel. Mais quel paysage !

Et maintenant on descend, c’est plus dur que la montée. On roule sur les galets. Des cyclistes nous doublent, et vous verrez sur le film une chute spectaculaire de cycliste, il n’avait rien. Des grands éclats de rire. J’étais juste entrain de le filmer. Moi je descend doucement, j’ai bien d’ souvenir ma chute à Roncesvalles, et ce qu’elle a coûté.

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Et puis doucement j’arrive à Molinesca.

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Un joli village qu’on aborde après un pont magnifique. Je traverse le village, salut mon ami tchèque et vais à mon albergue avec un Français.

Un canadien viendra me voir juste pour me saluer, Denis lui a parlé de moi, le français au béret et à la caméra et qui marche depuis plus de 1000 km.

Je rencontre aussi mes amis corréens. Je connais en fait beaucoup de monde maintenant.

Ce soir je n’ai pas voulu du repas servi à l’Albergue, la soupe de lentilles, je n’en veux plus. J’ai demande une pizza, ils ont allume le four exprès et j’ai mangé avec les autres pèlerins. A la table, il y avait le japonais que j’avais réveillé à 5h30, je l’avais rencontré sur le Chemin et m’était excusé. Et quand je suis arrivé a la table, il a tout de suite dit aux trois autres convives qu’on marchait ensemble depuis plusieurs jours. J’ai été touché car il est très discret. Mais j’ai compris qu’il était content de me voir.

Toujours cette Chaleur Humaine et pourtant on ne parle pas la même langue, on vient de pays differents, de cultures différentes, c’est ça les Pèlerins et le Pèlerinage. A 9 jours d’arriver, je comprends, je suis bien un pèlerin, et pas besoin de religion.

Cette journée à été vraiment magnifique.