23,7 km, je pensais que l’étape faisait 27, je me suis trompe de jour et ce matin je me suis trompé d’heure, je me suis levé à 5h30. Mes pauvres voisins.
De ce côté, le Chemin ne m’zira pas changé, je serai toujours aussi distrait.
Je suis donc parti sans petit-déjeuner jusqu’à Astorga où j’ai retrouvé avec le plus grand plaisir mes amis québécois. Ensuite j’ai marché seul parmi les pèlerins.
Comme vous pouvez le remarquer sur la photo, le paysage a changé. Nous arrivons dans la montagne. D’ailleurs on a monté tout le long du Chemin. On a traversé plusieurs villages, Muriad de Rechivaldo, Santa Vatamina de Somoza où j’ai bu un zumo natural de naranja, et nous avons continué en ligne droite.
La montagne se dessine de mieux en mieux à l’horizon, Santiago est de l’autre côté.
Arrive El Ganso, il reste 7,5 km. Et il est 10 heures environ. Je ne suis pas en retard et je marche à très bonne allure. souvent plus de 5 km/h, rigolé pas, je suis à pied.
Rabanal del Camino pointe son clocher à l’horizon, j’y suis vers 12h20 ! Mais je ne peux continuer, une traversée dans les sous-bois un peu difficile, mes pieds sont lourds, et je me prends dans les pierres et branches qui dépassent du sol.
Plusieurs fois j’ai fait des sauts de danse, tel un petit facochère de l’opéra. A tel point qu’un pèlerin espagnol vient me voir pour savoir comment je vais.
Je suis content d’arriver à l’albergue, je suis super bien accueilli, comme toujours et suis el primero. Donc je choisis mon lit.
Repose, farniente, c’est l’apres-midi du pèlerin. Je précise, je réserve par téléphone, et elles tombent si nous sommes pas arrivés à 15h, on peut prévenir.
Denis, mon ami québécois et musicien est dans une autre albergue du village, il vient finir l’apres-midi avec moi et nous avons diner ensemble. Il est 20h20 et je suis au lit et fatigué. Demain je me lève tôt, 26/27 km et une bonne montée sur 3 km pour finir.
J’oubbliais, le village est super beau, un zuthentic village espagnol bien entretenu.
Et petite affiche trouvée dans le village :
Le nombre de km restants puur Santiago. Celà m’impressionne !
Et pour répondre à Françoise B., OUI, je sui heureux sur ce Chemin, c’est du pure bonheur. Je le souhaite à toutes et à tous.. Prenez le Chemin, vous comprendrez.
Laisser un commentaire