28 km sous le soleil espagnol.

Un départ à 6h45 avec des Françaises. C’est moi qui les guide, pour prendre un raccourci.

Il n.y a pas eu de petit-déjeuner, seulement à partir de 7 heures. Je pense me prendre à Irrache, 2 km plus loin. Sur le Chemin on nous propose deux façons d’aller à L’os Arcos, une par Irache, l’autre en évitant Irache et avec 1,5 km de moins. Je choisi Irache mais tout est fermé. i faudra attendre, enfin marcher jusqu’à Azketa, 3 km plus loin (3/4 d’heure) pour avoir le petit déjeuner. Et une pause de plus d’une heure. Beaucoup de pèlerins…

Le Chemin me reprend et donc je continue, en forme. Un Chemin très agréable, sous-bois, sentiers, pas de goudron.

Ensuite on se retrouve a travers des prairies, pas d’arbres, pas d’ombre.

Et puis vers 11h30 au hasard d’un virage un camion snack. Un sándwich, de l’eau con gaz. Une demi-heure d’arrêt. Une bonne ambiance, de la musique blues, supertramp…

D’ailleurs je me fais filmer à cette pause. Et je reprends.ds le Chemin.

Toujours au soleil et lors un virage, quelques arbres donc de l’ombre, une pause piedeneventail et petite sieste. Il me reste 10 km à parcourir…

Je repars et à L’os Arcos je mange une assiette de crudités. Problème plus d’une heure…

Je repars et me sent bien seul, la plupart des pèlerins étant arrivés. J’en double deux. 7 km à parcourir dans cette étendue sans ombre surtout qu’il est 14 heures. J’avance a plus de 4 km/h (petit rappel, je suis à pied avec 12 kg Sur le dos) **

A 2 km d’arrivée, alors que j’ai mis de la musique, ah oui, je ne vous ai pas dit…***, je vois une jeune assise dans un dm² d’ombre. Heureuse de me voir, elle endosse son sac et vient avec moi. Elle est épuisée et allemande. Helena, 20 ans. On marchera une petite demi-heure jusqu’à Sansol. Là on vol. Je suis à 500 m d’arrivée et j’arrive à Torres el Rio. Mon gite ne m’attends plus car il est 15 heures passées, il est 16h30. Je précise que je suis un pèlerin pas un train. Et j’ai un lit. Ouf !

Ensuite je trouve deux Français, Jacqueline et Michel, du Maine et Loire, je mettrai la ville demain, je dine avec eux. Heureux de pouvoir parler français. A notre table ce sont des lituaniens.

 

** mon sac à dos s’est alourdi, je le sens quand je l’enlève, car mon dos des qu’il est refroidi est bloqué…

*** Alors que je marchais avec une française, mon téléphone s’est mis à diffuser une musique de Raymond, aucon lecteur n’était actif, impossible de l’arrêter. Il y aurait-il des présences invisibles sur ce Chemin ? Quand je dis que ce n’est pas une randonnée…