20 0ctobre : Le retour, la fin du Chemin 66

24 3/4, ce n’est pas les km mais le temps du retour.

Départ de Fisterra à 8h30, l’embarquement est rapide, nous sommes une vingtaine.

Ensuite le bus va suivre la côte, c’est magnifique mais tellement dure de quitter ce Chemin. 11 semaines que je suis avec lui.

Que de belles choses vécues. Tout me remonte à la tête, même les moments difficiles. Les rencontres…Et l’Océan est toujours là, superbe. Sur les deux heures de bus pour relier Santiago, on sera 1h30 près de lui.

Santiago, 1 heure d’attente. Je retrouve Jacques le Toulousain et Jean-Pierre d’Orléans, mes deux derniers compagnons de gîte. Jean-Pierre accompagne un  ami et Jacques prendra le bus avec moi.

On embarque 13 voyageurs, quelques voyageurs nous rejoindront sur le parcours jusqu’à la gare au sud de Burgos. Et là c’est le dispatching dans les bus. On est tous un peu perdu mais c’est bien organisé.

A 20h30, chacun à son sac dans le bon bus et c’est le départ. Nous, dans le bus n°500, nous sommes 10 passagers. Le bus prend la direction de la France, on passe la frontière à Hendaye où nous sommes contrôlés. Difficile de dormir, même si le bus est confortable. Juste avant la frontière on fera une longue pause pour attendre un passager qui arrive par un autre bus. Je finis par m’endormir allongé sur les 5 sièges de la banquette arrière. Je dors pratiquement sur tout le trajet français, je me réveille en arrivant à Nantes.

Et c’est l’arrivée à Angers, je suis « tout chose » Suis-je heureux de revenir ? Difficile d’y répondre puisque aujourd’hui, une semaine après mon retour je suis toujours autant ému !

Deux photos prises par Denis, mon ami canadien et musicien folk

Juste un mot, elle a fait plus de 1500 km sur son bâton, elle est tombée plusieurs fois, elle a traversé la brûme, elle s’est souvent retrouvée seule tandis que j’allais commander mon « cafe con leche », elle est toujours là en très bon état, ma Caméra. Elle a filmé plus de 20 heues de rushs, que je dois classer, trier et ensuite en tirer un film. Patience…

Et comme une fin évoque une suite, il y en aura une, un peu de patience là aussi…