En préambule, une anecdote. Hier soir vers 22h, je m’aperçois que je n’ai plus mon béret, branle-bas de combat dans la chambre, je cherche partout, rien. Je me rhabille et retourne au bar ou j’ai pris un café l’apres-midi. On cherche partout sous les tables,rien. Je rentre et suis en triste état… Alors, j’applique la technique que m’a apprise Brigitte à Aire sur l’Adour et je fais venir mes AG. Oui je sais, je n’ai pas (encore) perdu la tête juste le béret. Je leur demande de me dire ou se trouve mon béret. Puis je me couche et m’endors difficilement. Je rêve à quoi ? …J’entends une personne me dire tiens il est là ton béret, prends le. Je le décroche, je suis dans la salle de restaurant mais je m’aperçois que je suis en rêve. Mais quand le réveil à sonner, je me suis levé illico et préparé mon sac. Le Ptitdej était à partir de 6h, à 6h1ou 2 je rentrais dans la salle et allait décrocher mon béret. Je l’avais oublier au resto… Bbizarre ? Non ?

27 km. Pas les meilleurs.

Départ vers 6h45. Et toute de suite on prend le plus court chemin soit donc le ligne droite et sur 17 km. Pas folichon, mas loin de l’autoroute et don un bruit de fond permanent. Mais c’est le Chemin. Pas de village avant 17 km. A 6 km je sens une fatigue, alors stop et restauration. Fruit sec, petit pain de quoi recharger le réservoir d’énergie. Et arrive Sylvie, la canadienne, qui tout de suite s’arrête et s’inquiète. Langues la suit de près, aujourd’hui, ils marchent ensemble.

tmp_16499-p_20160927_102237-320x180-471398893

Ils filent et je redémarre 5mn plus tard. Et au miracle il y a un bar de campagne à 12 km. Là c’est une pause ou je retrouve les français et mes deux canadiens.

Sylvie, Langis et Denis, le troisième canadien font partie de mon cercle de Belles rencontres du Chemin.

On repars ensemble pour ces 5km avant la prochaine pause.

Le soleil est bien là, et nous chauffe bien. On traverse des champs de tournesol, Sylvie ira gravé le surnom de son fils, Gui, sur un tournesol. Moi je continue et on se retrouve au bistrot. Il reste quelques km, une dizaine. Je pars le premier car je vais me changer,, quitter le pantalon ppour un short. Je ne peux pas le faire au bistrot, je serai trop assailli.

Je choisis de prendre le chemin qui ne longe pas la N120, la route où on ne peut boire que de l’eau, je feraiv1,5 km en plus. Mais tout va bien et j’arrive à Ledigos un autre village. Je ferai juste une pause fontaine pour remplir mes gourdes. Et 4 km plus loin j’arrive au gîte, pardon à l’Albergue, juste à l’entrée du village.

tmp_16499-p_20160927_150523-320x180-1346570477

Je suis dans une chambre de 4 lits avec deux espagns et un coréen.

Je retrouve mes trois canadiens. Sylvie et Langis acceptent de parler de leur Chemin. C’est un super cadeau qu’ils me font, c’est très émouvant, j’en ai encore les larmes en y pensant.

Et puis c’est Denis, toujours émouvant mais il remonte l’ambiance avec un air d’harmonica.

Vous verrez celà sur le film, patience.

On dine à l’albergue, de toute façon c’est ça ou le jeune.

Au village il n’y a rien. Des maisons en torchis, mais pas d’epicerie, resto….

tmp_16499-p_20160927_174903-320x1801373049174&