A peine 20 km sans peine.
Départ à 7 heures dans la nuit. Frontale obligatoire, il ne s’agit pas de se tromper. Comme on est en montagne on est dans les nuages, ça ne me change pas beaucoup. La camera est dans le sac.
(Il est 21h35, les lumières sont éteintes et les locomotives sont déjà en marche)
Je retrouve ma voisine de lit, une Française de Gap, on marche ensemble, elle me quitte pour son mari qui l’attendait plus loin. Et en fait on se retrouve à marcher tous les trois pendant les 10 premiers km.
Le jour se lève, des couleurs à couper le souffle. D’ailleurs on est une bonne dizaine arrêtés à regarder le paysage et personne parle, silence total.
Au bout de 10 km, la pause café et je retrouve mes canadiens, Sylvie, laugis, et Denis. Denis est accordéoniste folk. Et chanteur de chansons grivoises… On part tous les trois, Laugis me fait parler d’Aladin, lui transporte les cendres de son fils qu’il déposera à Santiago. Et puis Denis nous rejoint avec Sylvie et met de l’ambiance. Il fait super beau, tenue d’été exigée. On arrive près d’un château en ruine ayant appartenu aux Templiers. C’est superbe.
Et juste après un bar ou je bois de l’eau gazeuse. Ça fait du bien, un peu de bulles. Il faut faire attention car l’eau gazeuse est souvent sucrée. En plusus, le patron nous offre à tous un morceau de pastèque. Elle est bonne. On le remercie et on fait nos derniers km. Je les abandonnerai 3 km avant d’arriver, une pause pied obligée.
J’arrive au gite, il est à peine midi, d’ailleurs on attend devant la porte.
Deux françaises sont déjà arrivées.
Journée tranquille. Je vais à l’épicerie m’acheter de quoi me restaurer, les repas à 10Euros des gîtes sont beaucoup trop chers. C’est le prix des menus avec choix dans les restos.
Deuis Burgos, il y a un groupe de jeunes coréens, encadrés par des adultes. En fin d’après-midi, ils nous ont donne un petit concert de flûte.
Vers 20h30, l’aubergiste nous a convié à visiter la cave, une galerie souterraine du 3eme siècle. Et on a tous eu droit à gouter au vin.
J’étais avec mes deux françaises et deux angevins de la Doutre et lui a habité résidence de la Croix Blanche.
Ensuite le lit. Maintenant il est 22h06 et la loco à pris sa vitesse de croisière.
P.S. En arrivant à Castrojeriz, il y avait un espagnol attablé à l’extérieur avec une carafe de vin, béret basque oblige, il m’a invité à venir boire à la régalade. J’ai accepté et fait honneur à mes ancêtres basques. Je deviens un pro.
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