22 km.
Un départ après un semblant de petit déjeuner. Dans tous les bars espagnols tu trouves tout pour faire un Ptitdej, tu trouves des tapaz la journée sauf un, celui de mon hôtel.
Je pars et retrouve le Chemin 800 mètres plus loin. Et là, des pèlerins, je suis seul mais souvent me retrouve avec des francophones, canadiens, belges….
La sortie de Burgos est longue, je retrouve les lieux où j’étais venu l’année passée. Et après 2,5 km un sentier, la ville est derrière nous.
Et c’est en marchant d’un bon pas, tout va bien, je sens mon dos mais pas d’anti-douleur, le soleil s’est levé, que j’arrive à Tardejos. Un petit village comme les autres sauf pour moi. En effet, c’est à partir de ce village que Viviane et moi avons fait nos premiers pas sur le Camino Francès. Et c’est à ce moment que j’ai décidé de faire le Chemin, j’avais été comme séduit, attiré par lui. Et aujourd’hui j’y ai fait plus de 1000 km. Je suis heureux de repasser mais cette fois avec mon sac sur le dos et mes bâtons dans les mains, en pèlerin tout simplement. Et les 9 derniers kilomètres se feront sans aucun problème.
Les pierres, sur le Chemin, les pèlerins ramassent une pierre et la pose sur un tas en faisant un voeu. Parfois me tas est agrémenté d’un reste de vêtement usé.
C’est un geste. Vous vous demandez si je l’ai fait ? Oui, et souvent. Le voeu ? Ça je le garde pour moi.
Hornillos del Camino s’annonce et j’y suis.
Je trouve l’Albergue sans problème et j’ai mon lit. Je suis dans les premiers.
Arrivent ensuite beaucoup de Pèlerins. L’albergue sera vite complète comme les 3 autres du village.
Sieste, promenade, déjeuner ou dans un autre ordre et deuxième sieste. L’heure du repas arrive. Mais le WIFI est parti, pas de réseaux…donc pas d’article.
Une paella, préparée par les aubergistes, maos comme il n’y a pas de petites économies, la paella est végétarienne, enfin presque. J’aurai deux morceaux de poulet gros comme une petite cuillère. Des crevettes ? Ils ne devaient pas savoir qu’on en mettait dans une paella. De plus le riz est archi cuit. Enfin l’important est que je fais la connaissance de canadiens, lui on s’est croisé plusieurs fois sur le Chemin. Enfin croise n’est pas le terme exact, mais il n’y en a pas d’autre. On se double mutuellement chacun son tour., se retrouve lors d’une pause…
On discute, elle, Sylvie et lui Laugis. Et Sylvie me dit qu’elle marche pour son fils décédé (28 ans) problème de drogue. Enfin vous comprenez qu’on a beaucoup parlé et que le goût de la paella était très secondaire.
Un autre canadien, lui mettra l’ambiance en chantant des chansons grivoises. Un très bonne soirée. On ira se coucher vers 21h30 et déjà plusieurs pèlerins dorment profondément. D’ailleurs je me demande si je suis dans un dortoir ou dans une gare du temps des locomotives à vapeur. L’électrification des lignes à eu du bon. Moi ca me berce et je m’endors bien au chaud dans mon duvet.
(Sylvie et laugis)
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