21 km, une petite étape.

Un départ à 7h30 sans problème. Une bonne ballade avec de nombreux pèlerins de toutes nationalités. On parle anglais, espagnol, allemand, français, chacun faisant un maximum d’efforts pour parler dans la langue de l’autre. Sauf pour les japonnaises. Et pour le girls band, deux chinoises, il me semble, qui chantent en marchant.

Un point noir enfin gris, la traversée de l’usine de ciment de Zubiri, vraiment pas agréable. Sinon des sentiers ,des villages… A mi chemin, c’est la pause de 10 heures à Zabaldika. On se retrouve tous. Ma. Caméra et mon béret basque est ma marque. Je m’installe à une table avec trois espagnoles et un allemand vient me parler en français. On échange et avec l’espagnol sur le film et sur les blogs, on échange alors nos adresses…demain je les communiquerai. Et après on reprend le Camino. Je suis les 3 espagnols, ils marchent à vive allure, quand on suit on est tiré,comme en velo. Mais je sens que cela n’a ait pas à Sa Majesté Moncorps d’athlète, alors je débraye et marche plus doucement. J’arrive, en ayant soigné mon talon, c’est toujours l’ampoule qui me fait mal, la peau est fragile,  à Villava ou je mange mon sandwich du midi. C’est la banlieue de Pamplona, il reste 2 km à faire pour entrer dans la ville et 2 km pour aller à l’Albergue qui se trouve près de la cathédrale.

Après la douche je pars faire un tour dans la ville, manger une tortilla, le bocadillo n’ayant pas assez nourrit son homme et au retour il y a un attroupement devant la Mairie, il y a une fête avec un défilé je me sauve pour ne pas être dans la foule et je retrouve le défilé à la cathédrale. Alors je ne me défile pas et vais filmer quelques plans.

Je dine le soir dans un resto indiqué par l’Albergue, tres bien super sympa décor années 60/70 avec l’insigne de la route 66.

Je rentre, un concert d’harmonie sur la place, mais Richard doit m’appeler. Je me faufile entre tous les jeunes assis à même le sol entrain de manger et de piccoler, dans un vacarme infernal et sympa.

Téléphone avec Richard et je rejoins mon box, où j’ai un lit en hauteur.

J’arrête là, je Ce ne peut être avec la lumière de l’écran, mais mon voisin n’arrête pas de tourner dans son lit.