26 km, je n’ arriverai pas essoufflé.

 

Un départ des 7 heures, l’église du village me l’indiquant. Le jour se lève. A 3,5 km au gite je me ravitaille en sandwich pour le midi puisqu’ils annoncent qu’ils sont le seul lieu de ravitaillement avant Ostabat. Je fais la connaissance d’autre pèlerins. Je regrette ailleurs de n’a pas avoir dormi là, moins cher, mieux équipé, et du monde. Car c’est dur d’être le seul.

Je repars avec Christine, une pèlerine de Nantes, on discute et on marche. Le paysage est superbe, les Pyrénées dans la brume. Un paysage vallonné, des montées, des descentes, parfois l’inverse. Je m’arrête pour une pause vers 9h30, je mange. J’ai faim, le pâté de Françoise et Jacques et mon pain grillé. Je repars et continue à marcher sur le Chemin à travers le Pays Basque. Aucune difficulté, j’avance sans problème je double et me fais doubler par le groupe de ce matin rencontre au gite dont trois pelerines, Monique a fille Sylvie et Monique. Et je me retrouve naturellement à Aroue. J’y retrouve Catherine qui est attablée avec Isabelle, la gestionnaire du gîte. Je prends place à leur table, je bois une badoit et mange mon sandwich. Une vie simple, une vie de pèlerin. Les autres pèlerins arrivent et s’y reposent.

On est à 6 km de Ostabat.

Café et je suis le premier à repartir. Je m’arrête rapidement à l’ombre pour une sieste. Monique(s) etSylvie  arrivent au bout d’une demi-heure et comme je me réveille je les entends parler. Elles font une pause et moi je reprends le Chemin. Il fait très chaud, je bois beaucoup (de l’eau). Le Chemin serpente dans une forêt, heureusement il y a beaucoup d’ombre. A 2 km de Ostabat, j’ai chaud et soif. Mais le réservoir, plus communément appelé gourde,enfin la bouteille, est presque à sec. J’aperçois pleins de voitures, des gens autour d’une cabane en bois.. Chouette un bar… Je m’approche et m’aperçois que c’est privé vue l’attitude des gars et la bouteille de Pastaga. Je demande, les gens me le confirment. Ils me demandent ce que je voulais, : »de l’eau S’il vous plait » Immédiatement, j’ai mes gourdes qui se remplissent d’eau fraîche, je.me retrouve un verre à la main et de l’eau. J’ai peut-être 1 litre d’eau. Mes trois « copines » se pointent aussi, même sort. Nous sommes même invités à partager leur repas. J’ai le droit à un pastis léger, et on nous ouvre une bouteille de cidre local. Qu’il est bon.

Celui qui a dit que les basques n’étaient pas sympas, pas accueillants n’a jamais été au Pays Basque.

Je repars ému de cet accueil au pays de ma Grand-mère.

J’arrive a Ostabat, petit village basque. Je me mets à rêver de venir habiter dans ce pays. Je m’y sens bien. C’est un ressenti que je ne peux expliquer. Plus tard les trois pèlerines arriveront, fatguer d’avoir du remonter tout le village, moi je l’ai fait sans sentir de fatigue. Pourquoi ?

Le gite est superbe, un seul restaurant, je vais avec Monique commande les repas.

Je suis dans une chambre avec un homme (sans commentaire). On se retrouvera tous à la même table au restaurant. C’est ça les pèlerins, une convivialité, une simplicité.

Le Patron nous aconcocte un repas super.

Soupe de vrais légumes, rôti de porc, nouilles, harricots verts, salade, fromage ou glace. Le tout pour 12 Euros !

On y ajoutera du cidre et du vin. Un repas de fête.

Graziano, l’homme qui est avec moi est suisse, il est avec ses deux fils Arthur et Alexandre.  Alexandre ira à Compostelle, le papa et le plus jeune s’arrêtant demain à StJPP.

Aujourd’hui, mon Ami Richard a quitté le Chemin tout comme Dominica et ils étaient ensemble dans le train pour Bayonne.

Richard revient fin septembre, mon intuition me dit qu’on se retrouvera sur ce Chemin.

Graziano vient de me dire bonne nuit.

Alors moi aussi je vais dormir.