23 km en théorie…

Je me lève le premier, prend le petit déjeuner et pars. Je redescend par le GR65 et non par la route. Une descente délicate avec ma jambe qui donne des signes sérieux de fatigue. Elle est enflée et me fait mal.

Et polir tout arranger, je me trompe et perd le Chemin. 3 km dans la vue. Une habitante m’indique ou aller pour reprendre le Chemin, 1 km me dit-elle, plus loin je demande à un automobiste, il décide de m’emmener au cimetière, non pas pour y résider, mais le Chemin est là. On roulera bien 5 mn.

Et je retrouve Lauzerte et repars. Une étape comme on ne les aime pas. Du bithume. Après de nombreuses pauses, j’arrive à Du fort Lacapelette, je m’arrête au bar épicerie pour manger. Sandra et Marianne me rejoignent. Je regarde ma jambe,elle est en mauvais état, gonflée, rouge.

Les filles sont aussi très perplexes. Je décide alors, et c’est une décision dure à prendre, mais la santé avant tout, je décide de faire du Stop pour aller à Moissac.

Après que j’ai mis mon sac à dos en évidence, sur les conseils de Mariane, une voiture s’arrête et l’emmène à Moissac. Ils me déposeront devant une pharmacie. En fait j’ai du marcher 1,5 km pour trouver la pharmacie de garde. La pharmacienne m’a envoyé chez le toubib. Et moi je voyais le Chemin s’eloigné.

J’ai vu le toubib qui m’a dit que je n’avais rien de cassé puisque j’avais marcher près de 80 km dans cet état.

C’est certainement une piqûre d’insectes, taon ou guêpe sur un allergique diabétique.

Donc 10 jours d’antibiotique…

Je suis allé ensuite à mon gite, l’ancien carmel, où j’ai retrouvé Claude. On a dormi dans la même chambre après un vrai repas et équilibré.