PRAIA

Le départ d’Orly, juste une heure de retard. J’étais avec un couple qui venait aussi à Praia. Ce n’était pas grave la correspondance pouvait se faire…

Mais c’était sans compter sur  des problèmes de promenade dans les airs… Car en arrivant à Lisbonne on a tourné plus de 30 mn et donc quand nous nous sommes posés nous avions 15 mn pour rejoindre l’embarquement. 

L’Hôtesse très respectueuse des règles ne voulait que nous sortions les premiers car il fallait faire débarquer les 3 passagers de Premium… Je lui ai dit que nous n’étions pas responsable du retard, elle ne voulait rien comprendre contrairement aux 3 passagers qui nous ont laissé débarquer.

Là ce fût la course, bien organisée par le personnel, nous étions guidés à chaque chgt de direction, PRAIA était crié dans tout l’aéroport.

Mais les valises en soute ? Elles n’ont pas couru, et donc aucune n’est arrivée. Peut-être ce soir… En fait, elles sont arrivées vers 12h le 16….et non c’est le 15, je vais expliquer plus bas…

A part ce désagrément, ici c’est super.

Nous sommes arrivés à 0h15 et sortis de l’aéroport vers 1h30.

Le chauffeur, Junior, envoyé par l’hôtel, m’attendait, moins cher qu’un taxi et il parle un très bon français

La chambre, simple mais très propre.

Elle est situé dans le quartier  du Plateau, le centre de Praia. Un peu touristique, mais qui suis-je ?

Je rencontre régulièrement des français du Luberon, on se reconnaît facilement, nous sommes les blancs et en minorité, mais c’est bizarre,  ici je m’y sens bien.

Aujourd’hui, le 16, je viens d’entrer dans un bar resto, j’étais venu déjeuner hier, ce soir le serveur est venu me serrer la main. Il faut dire que hier j’ai voulu laisser un pourboire, j’ai donné un billet que m’avais donné mon collègue du cours d’anglais…Mais ici, ils ont beaucoup ri, le billet était périmé depuis plusieurs années. J.ai eu un peu honte, je suis revenu avec des bons billets dans l’après-midi.

J’ai déjà discuté avec pas mal de capverdiens rencontrés lors de mes promenades. Beaucoup parlent le français.

Ce matin j’ai décidé d’aller voir où était le cabaret de Kaku Alves, le guitariste de Cesaria Evora, c’est dans un quartier très capverdien, plus de touriste, mais jamais je n’ai été importuné. Il est et semble définitivement fermé. La covid en a eu raison.

Après je suis allé dans un grand parc, à l’entrée un marché africain. Le parc semble en abandon. Et j’en ai eu confirmation par un jeune qui était assis là. Il est guide et peut-être m’emmènera-t-il à Tarrafal une super plage de Santiago lors de mon retour.

J’ai assisté cet après-midi à la relève de la garde du Palais présidentiel, cela semble très stricte mais les soldats discutent entre eux et n’arrêtent pas de rire et ils n’étaient pas gênés de ma présence. Très folklorique. Quand je reviendrai je demanderai la permission de filmer.

A propos de la présidence, le garçon de l’hôtel m’a montré la photo du Président, même moi j’y ai vu notre ressemblance. Il va falloir que je le rencontre.

Demain (Après-demain) je pars à Mindelo, 17H à l’aéroport, 20H décollage, 21H Mindelo, aéroport Césaria Evora. Helder avec qui je suis en contact depuis plus de deux mois m’attendra à l’aéroport avec un ami taxi. Helder, président d’une assos handisport ne parle pas français mais son ami taxi le parle. Il est lui-même handicapé du côté gauche.

Les Capverdiens ont la réputation d’être acceuillants, ce n’est pas usurpé. Je suis impressionné par leur gentillesse.

Par exemple, pour mon petit déjeuner moi c’est très simple, je l’ai expliqué une fois, j’ai eu ce que je voulais et ce matin même pas besoin de demander. J’ai été servi et c’est dans un bar à 2 mn de ma chambre.

Lorsque je reviendrai, je tâcherai de filmer ce quartier : “Le Plateau”.

Heureusement que Helder vérifie, je me croyais le 16 et nous sommes le 15. Et pourtant j’ai la date sur ma montre.