24 km, la ultima etapa pour Santiago.
La dernière mais pas la meilleure, loin de là.
Je pars, il fait nuit. Je vois le Français qui m’avait dit que c’était dommage de ne pas avoir fait le détour par Rocamadour, attendre le bus…😮
Je marcherai une heure seul dans le noir, 4 ou 5 km/ et dans un brouillard tellement épais que. Je suis obligé de ralentir, je ne vois rien. Au premier bar d’ouvert, après 2 heures de marche,je retrouve Gabriel,le français que j’avais connu à la Cruz de Ferro et son ami allemand, je m’installe à leur table et bois un zumo naturel de naranja, ça requinque.
Et je vois passer des « trains » de pèlerins. Mais des dizaines…
Et quand je repars, Gabriel repars tout doucement, il a mal à un pied mais veux finir, je me retrouve dans ce train.
C’est comme une rentrée de vacances sur l’autoroute à St Arnoult. On a du mal à avancer, obliger de ralentir, quand le chemin empruntebune route, elle esrenvahie, les autos o.t peine à passer et en plus on entend le doux ronronnement des avions qui décollent de l’aéroport. Et la cerise sur bel gâteau, on est dans une brume épaisse.
Je ferai une halte à St Marco, seul photo de la matinée, d’ici on aperçoit Santiago et une sculpture honore me venue d’un pèlerin pas comme les autres, un certain Juan Pablo II.
Et puis c’est l’entrée dans la banlieue de Santiago, la traversée d’immeuble, j’ai perdu mon statut de pèlerin, je suis devenu un anonyme, plus de Hola, Buenos fais, on s’ignore, bref la vie de tous les jours… comment vais-je de nouveau supporter celà. Là, je le prends mal, très mal.
Juste une anecdote, une pèlerine devant moi s’est tordu le pied en descendant des marches. Son mari à côté d’elle s’écarte pour me laisser passer et elle me prend le bras.Elle croyait que s’était son mari. Alors on a marché quelque mètres ensemble. Son mari nous a photographié. Il n’était pas jalous, pourtant italien, mais nous étions encore pèlerins.
Et c’est la montée vers la Cathédrale, que d’émotions. J’y arrive…
J’Y SUIS ARRIVÉ.
Cette photo a été prise une fois que j’avais été à mon albergue. Un hotel-albergue. Il y a trois lits simple dans la chambre, deux sont occupés.
Ensuite je décidémentaller voir pour la Compostella. je trouve le bureau, comme il y a peu de monde à mon grand étonnement je prends la queue. Et Langis suivi de Sylvie arrivent. Et des personnes nous fontbrematquer qu’on vient de gratter peut être 90% de queue…. on va bien à la queue en se marrant et les pèlerins qui attendent rient aussi. Et Steve, un autre Canadien nous rejoint. On fera peut-être une heure de queue mais on ne verra pas le temps passé.
On devait se retrouver pour manger mais Sylvie à du changer d’avis. Elle était épuisée. J’ai dîné seul et suis vite rentré me coucher.
Pour la photo à la une, j’aurai bien mis la façade de la Cathédrale, mais il y a des échaffaudages et ce n’est pas comme au château d’Angers, ce n’est pas une oeuvre d’art.
Demain repos à Santiago, ça va faire du bien car ensuite y a 91 km en trois étapes.
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